Administrateur Partager Posté(e) 2 juillet 2019 Dans les campagnes anonymes, Les vieux trains avachis roulent. Des paysages nomades en transit, Comme des horizons en gestation. Les souvenirs édentés se superposent, S’effondrent en cassure sur les âmes. À trop embrasser des bouches sans lèvres, Les amours amorphes se desquament. Déchirer le ticket du tout dernier voyage, Errer dans l’étendue des bris nocturnes, S’égarer dans les limbes du souffle diurne, Cette respiration sur les ruines du quotidien. À chaque nouveau passage de ces trains, Une plume plonge dans l’encre formolée. Dans la sève évaporée des mots oubliés, Elle achève ses chroniques apocryphes. 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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