Partager Posté(e) 2 juillet 2019 Un manteau blanc a recouvert la campagne Et le vent du nord vient égayer nos carreaux De ses sculptures de givre. Sous nos rideaux, Vois, ses arabesques voilent la campagne. Elle me répond : « Moi, je pense aux gens en pagne Qui n’ont ni froid, ni bise, ni le givre aux carreaux Et qui sous leur soleil ignorent comme c’est beau Lorsque la neige recouvre la campagne De courir et glisser dans le vent et le froid, De pouvoir en rentrant se réchauffer les doigts À la flamme d’un feu de cheminée ; Puis, quand vient le soir, dans une ombre naissante, Blottis l’un contre l’autre, face à la flambée D’admirer le ballet de ses flammes ardentes. » 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Messages recommandés