Partager Posté(e) 2 juillet 2019 Tu me hélais au fort de ta solitude Je te retrouvais sur ton mur Les sentiers d’avril les merisiers en fleurs la grêle les blés cachaient à tous les vents nos voyages nos fugues Je purifiais mon sang au bleu de tes lèvres A la brise cerise j'écrivais ton nom Je creusais mes collines d’enfant cueillais le flux de ton océan J’étais plus effrontée que toi Tu parlais avec assurance Je t’offrais le silence des glaces Tu mimais le chant des escales Aujourd'hui J’ai beau siffler fort Tes yeux sont d’opale 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Messages recommandés