Partager Posté(e) 1 juillet 2019 Je glissai sous ma chaude couette Sentant le lys et la violette. Je fermai aussitôt les yeux, Ô quel moment délicieux ! Et presqu’illico de tomber Dans les bras douillets de Morphée. Je m’embarquai sur un vaisseau Qui fendait les houleuses eaux. Cap vers le palais de Neptune. Au firmament brillait la lune. Là-haut des joyaux scintillaient. Les jardins des cieux s’égayaient. Soudain, je vis surgir des flots, Coiffée d’un superbe chapeau, Une magnifique naïade ; Mon cœur alors bat la chamade. Ses très longs cheveux flavescents, Sur ses épaules cascadant, Couvraient sa sublime poitrine. Et de ses lèvres purpurines S’échappait un soyeux sourire. Mon pauvre cœur alors chavire. Au grand risque de me noyer, Je plongeai dans l’eau agitée Pour serrer Vénus dans mes bras, Lui offrir l’or du Sahara. J’étais à deux doigts de la Belle Quand j’entendis un froufrou d’ailes. Sur les flots glauques plus personne ! C’est alors que mon réveil sonne. Là-bas le firmament blanchit, Je m’arrachai à mon chaud lit. En fait, ce n’était qu’un doux rêve Qui au son du réveil s’achève. Vénus n’est donc qu’une chimère, N’étant ni en mer ni sur terre. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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