Partager Posté(e) 29 juin 2019 Tu tisses habilement De tes mains La toile sur l’étagère de tes souvenirs Tu tisses finement la broderie de tes fantasmes Sur le divan Tu penses que Raskolnikov bien souvent s’allonge aussi Sur le divan Grignoté par ses songes, ravagé par l’angoisse Expiant bileusement la faute Tu songes Que ton divan à toi est fait aussi de sang Qu’un fardeau en vaut un autre Le mal s’insinue en toi souligne la sale besogne souille tes lèvres et fait suinter l’aurore Il faut sans cesse creuser l’absence souffler encore sur la buée froide de l’oubli tomber dans la trappe et survivre à la terre meuble Il faut sans cesse lever les armes laver les soupçons illuminer la putain et léser le monde entier en lui faisant croire que c’est toi, Oh douce Sonia Qui a pêché… 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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