Partager Posté(e) 23 juin 2019 (modifié) Collage personnel À mes vieux amis, Isabelle, si fantaisiste, et Christophe, le poète angevin des ruines, qui se reconnaîtront. Un poète fume sa pipe, Le rosé à la main. Sa muse, elle, s'agite Sur les rosiers en vain. Le rimailleur profite Du fruit de cette agitation. Au jardin il médite Sans ratiocinations. Il sublime sa libido En de belles pensées Pendant que sa muse, tout de go, Essaie de les planter. L'Angevin, dans ses rites, Savoure ces moments que sa mie lui procure, Mais Dame Pomona, malgré sa frite, Sent de sa gonarthrose la cruelle torture ! Pour moi ces deux-là sont un mythe. Un poète hante ses ruines ; Une esthète de bois toujours à la va-vite ; Et chacun d'eux par l'âge au bord de la ravine… Ces vénérables cénobites Ont ennemi commun Qui pousse la flore et la faune à la faillite :Monsanto, comme un mort, plane sur leur jardin ! Modifié 23 juin 2019 par Marc Hiver Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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