Partager Posté(e) 22 juin 2019 des mots écorchés des traces de pas des gestes effacés des visages et des voix des trahisons, un cri … le désir pressant de tout révéler le désir oppressant de se taire frustration écorces d'arbres cernes d'insomnies de sève tous les étés s'achèvent sur des amours brèves ne dis rien sinon je reverrais tes lèvres il reste quelques fleurs de tiaré le souvenir de peaux, de cœurs qui ont cessé de battre. Que me reste-t-il sinon mes mots écorchés ? A l'aube, quelques arbres se font abattre. Le jour se lève sur l'écorce des arbres, l'est révèle leurs gravures, des cœurs et des prénoms entrelacés séparés par la hache du temps, unis pourtant, un bref instant. Et puis, soudain, une brise lointaine s'échoue à mes pieds caresse ma peau, y dépose son parfum engloutit les mots écorchés plus de visage plus de voix ma main retombe sur le sable et trace des mots pailletés avec le désir pressant de tout révéler frustration le désir oppressant de me taire. Un cri, dans le silence du désert. Mais je suis damnée dans le coquillage j'ai encore entendu l'amer. (J.E. Carnet de voyages – juin 2019) 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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