Partager Posté(e) 19 juin 2019 Tout au long des matins Ma mémoire s’en va Portant dans ses mains Entrouvertes les éclats D’une semence ésotérique Sur une palissade, clouée Une femme dont le sens la supplique A sur ses épaules, la tête penchée ; Ses ailes blanches de chauve-souris Se sont ensanglantées. Sa bouche mi-close, gémit Doucement et sa poitrine Imperceptiblement se soulève. Et tandis que ruisselle une petite bruine, Une auréole de papillons de nuit L’enserre comme en un rêve. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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