Partager Posté(e) 17 juin 2019 Ma mère me prédisait si tu vois la lune Il y a des chances qu’un jour tu sois mangé Tout cru sans coup férir par l’ogresse ou par l’une De ses affreuses filles ou sa sœur âgée Je me dissimulais sous un tas de pieux Et n’osais plus bouger jusque tard dans la nuit Dans la peur qu’un rayon ne parvienne à mes yeux Et que je sois ainsi aussitôt englouti La lune est aujourd’hui partiellement voilée Dans la brume du ciel cette nuit j’entrevois Le sourire et les yeux de cette sœur de joie Ma mère m’a menti et mentir c’est mourir Et moi qui lui survit dans le ciel étoilé Je vois leurs deux destins opposés et d’en rire Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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