Partager Posté(e) 17 juin 2019 A Ventilègne Ici rien ne se tait et la mer rase l’horizon. Encore un jour, sur sa barque éphémère, La nuit s’est retirée comme une vague pensée. Rien n’est pareil à sa douceur Et le temps semble suspendre mes peurs, Il tourne en un ciel échappé d’un écueil. Le maquis déroule son chant victorieux, Deux oiseaux s’évaporent au loin, sans adieu, Comme un vent s’endort et fige les choses. Pourtant l’instant a la saveur d’une déchirure, Une ombre que les nuages promènent sur les collines, Échappée d’un asile, ma mélancolie. ** A VentilègnePetit golfe de corse, niché en un lieu désertique,où la myrte sauvage se dore au soleil, entre deux gazouillis d'oiseaux 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Messages recommandés