Partager Posté(e) 14 juin 2019 (modifié) Rien ne s’oublie – c’est incrusté sous la peau Les habitudes des mouvements Les pas craquent sous le poids lent de l’absence s’écoule le silence Il faut apprendre à dormir dans les courants d’air dans l’isolement – sans la bûche près du feu La main s’est échappée – c’est la voix dans le couloir de nuit sombre Les yeux ne se ferment plus le clocher sonne la fuite des odeurs - des heures aussi Il y a des nuits - c’est la natte du temps tissé S’instaure une relation étrange avec le vent que l’on attrape du bras On le blottit là où les reins craignent le vide On s’appuie dessus pour croire en la peau C’est une descente lente dans le corps le sucre des mots jamais entendus - jamais savouré Si tu n’ouvres pas les yeux tu peux y croire c’est chaud, c’est mou mort à la fois - un corps en sommeil Celui que l’on pose tout contre les reins époux de tes formes dans le lit il prend le cou – t’emporte Modifié 14 juin 2019 par Myrtille 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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