Partager Posté(e) 13 juin 2019 Je m’en vais… Je m’en vais sous le phare égoïste du temps Car le songe s’est altéré, je ne pense plus, Je m’en vais avec mes sanglots en moi perdus Et à moi-même je dis, je t’ai aimé le temps ! Je vais où pleurent les fontaines, de tous leurs maux, Au crépuscule où se console le jour fini, À la nuit sereine dans son écrin d’infini, À ce printemps où le vent blesse les coquelicots. Je vais au front de l’enfant qui s’est endormi, Cette aube secrète dans son écharpe de brume Où des pluies étranges en moi s’exhument, Sur les trottoirs usés de ma mélancolie, Je vais sur tes lèvres mauves m’assouvir, Va, je serai docile sous ton baiser sans fin, À tes nuits où inlassablement je reviens, Dans ton regard où tu me verras mourir 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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