Connecté Partager Posté(e) 12 juin 2019 Mort d’avant ma naissance André Gaillard fantôme Lorsque tu écrivais « tant va la flèche au bois Qu’à la fin l’eau se lasse » je t’écoute toi Et je t’invite encore en ton divin idiome À m’apprendre la langue obscure des prisons Et celle des oiseaux le craquement des glaces Lorsque au fond de l’hiver tu disais à ma place « Qu’à personne n’est la terre » où tôt nous mourrons Que tu te préparais toi-même en décembre À mourir à Marseille en effaçant les traces Dans un dernier poème au secret de ta chambre De ce qui fut ta vie en ces temps d’imposture Et que « si rien n’est vain » hors l’espoir qui trépasse Ont scellé ton destin amours et aventures Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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