Partager Posté(e) 8 août 2018 Dans la pénombre la lune éclaire De son flambeau blafard, la lande hantée, Le silence profond, le rêve ébauché ; C'est l'heure muette où plane le mystère. Tu vas t'endormir, penses-tu, Mais les souvenirs affluent ... C'est l'insomnuit ... L'heure de non-repos … Le souvenir sucré de l'odeur de la peau, Du temps qui a fui, de l'aigre-douce ; D'anciens "je t'aime", cachés sous la mousse Comme des violettes timides Et des baisers avides ; De la jeunesse-comète qui fonce dans les cieux, Du temps où l'on était ... sans le savoir, heureux ... Tous ces instants vont en course folle Dans ta tête et ton cœur qui s'affole. L'heure passe, impitoyable, La nuit te griffe et te mord, Et quand, enfin ... tu t'endors ... Un jour nouveau pointe, vermeil, Il n'est plus l'heure du sommeil ... Il te faut, à présent Vivre d'autres moments jusqu'à la nuit suivante Et longue sera l'attente … Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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