Partager Posté(e) 6 juin 2019 Je vous ai si longtemps attendus Je croyais vous avoir perdus Mais je guette, je scrute, ce matin, La foule indifférente dans le brouhaha citadin Elle qui va toujours de la même manière, Je veux y distinguer vos silhouettes familières. Voilà, je reconnais vos mouvements dansants, Souples, semblables et différents. Elle, menue, petite et toi si grand, Un peu plus près, des couleurs, vos vêtements, Plus proches encore, vos sourires, vos yeux rieurs, Vos voix aimantes qui dissipent mes peurs. Impatiente, je ne retiens plus mon élan. J’accours. Vos bras s’ouvrent. Ce geste doux et lent Forme une étreinte au parfum connu. Ici, nos cœurs sont à nu, Tout s’efface : le soleil, la pluie les passants et le bruit, Seule demeure la promesse du bonheur dans nos souffles unis. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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