Partager Posté(e) 22 mai 2019 Si l’odeur des copeaux de bois mouillés au pied de la cabane du jardin subsistait Un ancrage Si ma maladresse dans ton regard me donnait Une délicieuse raison de trébucher Si mon âme creuse à l’envi pouvait dessiner Ces paysages intimes et dévastés Si en un instant toutes ces batailles chuchotaient A la grâce d’un mouvement sage Si se battre avait suffi à faire cesser les sombres soubresauts du corps Désirant Si seulement Alors jamais je n’aurai à te dire Les ravages Du gouffre infranchissable entre le monde entier et l’orphelin De la tendresse avortée dans la folie d’un amour sans limite De ces promesses de tempêtes qui jamais n’aboutissent Elles grondent, tapies dans le creux du ventre, tiennent en suspens l’enfance dans l’atmosphère ouatée et perfide de l’indécision éternelle Au bord du Monde Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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