Partager Posté(e) 7 août 2018 (modifié) La nuit est claire et le ciel est profond, Il passe en mon âme comme un ange triste Es-tu celui dont ma douleur persiste, celui dont je n’ai pu baiser le front ? Dans notre jardin les tilleuls ont froid, Le givre couronne maintenant leurs feuilles, Puis cette allée qui va comme un écueil Où s’enfuit toujours le temps maladroit. Demain j’écrirai encore à cet ange, Quand les soirs dessinent d’un geste étrange Ces brumes vagabondes et imparfaites. Déjà frémit l’instant d’un ciel bavard Sur nos lèvres fraternelles et muettes, Où tu viendras, venu du hasard. Modifié 7 août 2018 par thierry demercastel 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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