Partager Posté(e) 20 mai 2019 Quand la Loire tire la langue et pousse ses petits affluents, la barque glisse et tangue dans ses parfums de mécréants. Les esprits se perdent au fil de l'eau les rames jouent avec le courant. Le soleil filtre à travers les roseaux sur les ailes d'un héron solitaire et blanc. Le ciel se reflète partout et quand les myriades d'étoiles lancent leurs plus beaux bijoux les peintres achèvent leur toile. Quelque part entre la terre et l'eau sur le chemin des libellules bleues et roses, sous la paille de son chapeau le poète pêche les lèvres à peine écloses. Il s'échoue enfin sur la lagune, le crépuscule envahit peu à peu son encrier et dans un dernier quartier de lune il écrit toujours sur son petit carnet. (J.E. Carnet de voyage – mai 2019) (photo sur les bords du Loir) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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