Partager Posté(e) 15 mai 2019 C’est comme de la fumée, gris, bleutée et malsaine Une sorte de gaz, enveloppe invisible Qui vient lui rappeler, perfide mais jamais vaine Que plus jamais pour lui il n’y aura d’asile Feignant de l’oublier il marche vite et digne Oubliant les croches-pattes de sa propre béquille Il feint de ne pas sentir l’odeur aigre de la peur En montrant ses gros bras, jouant les emmerdeurs Son corps sculpté cache mal la trace d’anciens coups Humiliation sordide marquant le frêle corps L’enfance s’en est allée elle court avec les loups Cherchant désespérée à s’animer encore Entre répétition, affaissement et violence Une cage invisible semble cerner son cœur Condamné au semblant ou au mieux à l’errance De survivre il mourra en oubliant la peur Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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