Partager Posté(e) 12 mai 2019 (modifié) Sur le chemin de l'adret autour de ton cou ce bandana si gai rouge, je me souviens, avec des mouettes blanches, ton sourire plus doré encore que tous les champs de blé je te suivais, enivrée de garrigue Sur le chemin de l'ubac, sur le chemin des ronces, les fils rouges et blancs déchiquetés, encore vivants au gré des vents une roue de vélo qui tournait, qui grinçait, qui tournait, rouillée Ô ces souvenirs plus cruels que les ronces je regardais l'horizon … où sont les réponses ? et puis tout s'est embrasé Ta longue écharpe si gaie rouge, avec des mouettes blanches m'a soulevée de terre sur le chemin de l'adret où les parfums prennent leur revanche. Un matin, comme un dimanche d'été. Tu es toujours aussi belle, me dit-il Tu es toujours aussi beau, lui dis-je on a jeté par-dessus bord tous bagages inutiles Tu es toujours le même, lui dis-je Je t'aime, me dit-il Il cueillait les feuilles de vigne, en recouvrait mes ubacs et mes adrets. Je t'aime aussi, Adam. Le premier amour qui devient flou est toujours le plus fou … (J.E. histoire d'Eve) Modifié 13 mai 2019 par Joailes 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Il n’y a aucun commentaire à afficher.