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Légèreté


Papy Adgio

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Un vent du nord qui vire au sud, c’est foehn… Un soleil d’hiver qui s’éveille soleil de printemps, c’est coule.

 

Soleil et lumière de début mai souvent. Jambes et bras réapparaissent nus en quête de mélanine salutaire.

 

Offertes aux rires de l’astre, les peaux lentement se teintent, se nuancent avant de brunir et de croustiller aux regards.

 

Enfin, les tissus s’assouplissent et sous la brise de l’après midi,  ils caressent les corps de leurs plis amusés.

 

Mailles souples du jersey gonflent aux vents mutins des îles anglo-normandes ou épousent de leur extase extensible les torses souples.

 

Popelines satinées s’évasent avec les hanches et voyagent dans l’air tout sourire des soirées lascives.

 

Mousselines claires, colorées, imprimées, inventent des arabesques insoupçonnées sur les poitrines ravies.

 

Toiles plus sages dessinent des itinéraires vertueux qui vont et viennent au gré des mouvements d’humeur.

 

Lins souples et légers à peine en contact avec l’épiderme sourient fraîchement aux assauts des rayons de midi.

 

Soies douces et fluides scintillent aux néons de la nuit et dansent en souplesse des sambas endiablées.

 

Partout valsent enfin les tons souples de l’insouciance et les virevoltes adroites des sujétions expertes.

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