Partager Posté(e) 9 mai 2019 Le vent du soir se lève dans une complainteet des arbres dénoue les branches attentivesil va s'éteindre au plus intime des bois noirsau seuil de la nuit peuplée d'ombres touffuesA cette heure, je m'étends sur l'herbe, nonchalante,pour goûter le glaçant de la venue du soirle jour clôt, sans espoir de retour, ses portails sur le monde encore chaudde ses effervescences, mais bientôt dans l'alcôvej'imagine les pleines brassées de joursque demain offrira leurs parfums uniquesleurs bruits de galop leurs issues immanquablesles heures naufragées de fin du jourme sont douces et terribles à la foisje vais, traversant la nuit, en courant, pour boire l'aube défroissée, haletante… 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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