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Le dernier Homme sur Terre


Maxence

Messages recommandés

 

 

Ouverture - Apocalypse

 

Colère et rage

Assaut de la Terre et ses orages.

Serre et couvercle fermé.

Nuages brûlés et poumons étouffés.

 

I-Perte du temps

 

On dirait que c'est mon anniversaire

Quoique, je me suis trompé, c'est demain

Ou, je ne sais pas, peut-être hier

En tout cas, c'est un matin

Splendide...

Oh, il serait dix-sept heure,

Sois un peu moins stupide

 

Temps où es-tu ?

Avec toi, j'aurais su.

Tu rendais le jour blanc

Et la nuit noire,

Tu me disais jusqu'à tard

"tic, toc, le Soleil t'attend"
 

J'aurais cru le voir me griffant dans le miroir.

L'aurais-je perdu dans un tiroir ?

Mais, dans la commode au bois vieilli,

Je ne vois que les remords d'une vie

Et quelques cachets pour ce soir.

 

II-La compagnie des squelettes

Certains diront que je me sens seul.

A qui faire la conversation, seul ?

A quoi donner de l’importance, seul ?
Mais
Je vois encore quelques-uns de mes amis.
Disons qu’ils ont changé de maison
En quittant les banlieues de Paris

Pour les statues de pierres que nous pleurions.

Encore je me voyais, hier, m’amuser,

Chanter sous les averses,

Sur les chemins que je traverse
A la rencontre de mes amis enterrés

Interlude - Ce qu'envie le dernier Homme

 

L’humanité portait à jamais les horreurs de l’Homme.

Ce qu’envie le dernier Homme,

Quand il est seul à porter le pire de l’Homme,
C’est de faire comme les autres Hommes :

Faire un dernier somme.

III-La fin de l’espèce

 

Le Soleil s’endort sous les paupières du ciel

Et, durant ce dernier instant de crépuscule,

Les formes s’enflammant sous l’odeur de diesel

Faisaient fuir les couleurs en fines particules.

 

L’Azur, plein d’empathie et couvert de charbon,

Toussait ses bourrasques et pleurait quelques gouttes.

Me voyait-il en train de dormir pour de bon ?
Qu’il me laisse rêver, juste un peu, sous sa voûte.

 

La Terre me regarde, a-t-elle de la joie
De se voir échouer en nous donnant la vie ?

Qu’elle me laisse dormir, juste un peu, sous mon lit.

La Nature me gronde, orages bercez-moi

Entre les creux du Temps, les vagues de l’oubli

Et jusqu’aux îles de la Mort qui me sourit.

Modifié par Maxence J.
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