Connecté Partager Posté(e) 7 mai 2019 Et cet air de guitare aux notes distillées Fait surgir du néant les amours de jadis Et vivre les âmes des soldats fusillés Ligotés au poteau dans leurs pauvres pelisses Je l'écoute en voyant la brume sur la mer Et me laisse envahir par la douce tristesse Des fins d'après-midi je lis Lucien Becker Dont les vers sont autant de serviles caresses Je sortirai bientôt pour respirer un peu Et secouer la torpeur qui envahit mon corps Mais si tu étais là ce serait comme un jeu De se prendre la main et d'affronter dehors Le frais de l'air marin la lumière adoucie Et les couleurs grises qui sont celles d'ici Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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