Partager Posté(e) 7 mai 2019 Après midi d’automne de la couleur du froid, Je suis à la fenêtre avec mon désarroi. Là, sous mes yeux, se noient champs et forêts immenses… Dans les cieux des géants usant toute patience Égrènent les perles d’eau de leur grand chapelet, Depuis le point du jour, jusqu’au soir violet. Têtue, toujours présente à mes paupières closes, Après les heures claires qu’elle a rendues moroses, C’est la pluie infinie, celle des pays du Nord, Qui me berce en douceur, monotone, et m’endort, S’infiltre doucement dans le fil de mes songes, Quand le soir épuisée, dans mon lit, je m’allonge. Mais, je m’enfuis quand même au pays oublié, Qui reste au fond de moi au souvenir lié. Là-bas, la pluie est tiède, une amie chaleureuse, Ses gouttes rafraîchissent et je me sens heureuse. Je suis à l’unisson des arbres et des fleurs La caresse liquide me remplit de bonheur. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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