Partager Posté(e) 5 mai 2019 La vibration cinglante des moteurs chauds s’apaise Les lumières trouvent refuge dans les lampes de chevet S’acoquinant sans peine aux vieux livres qui pèsent Offrant à l’éreinté une promesse enchantée Viens donc te refugier insouciant vagabond Dans les recoins douillets d’une apaisante paresse Relis jusqu’en tomber et convoques les démons Qui animent ces pages d’une insolente hardiesse Papier crème désiré comme intense friandise Anti-héros aimés peuplant nos désirs fous Plongeant entre les lignes voracité exquise Il faut bien succomber au plaisir des mots doux Les rideaux lourds et bas sur les fenêtres s’allègent L’édredon fait de l’œil aux lames du plancher De la tasse infusée s’élève un baume sucré Le repos semble doux, la tendresse sans les pièges Bienveillante solitude pour désarmer la peur L’angoisse de vivre trop et mal aimer toujours Rend les écrits magiques à l’abri du malheur Et protège des vestiges d’un cruel manque d’amour 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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