Connecté Partager Posté(e) 30 avril 2019 Je t’aime tant, ô ma langueur, avec le temps De tous les abandons, en grande lassitude Quand les minutes fuient, que je ne sais comment M’extraire de l’état de parfaite hébétude. Mais il est un ressort dont je voudrais pourtant Me saisir pour ainsi retrouver l’altitude Et la fièvre de vie au détour des moments De plaisir que j’avais dans une autre attitude. C’est celui de créer et d’inventer la forme D’un poème en secret qui dirait ma ferveur Et serait la folie inspirée par mon cœur. Mais je crains que celui que j’écris maintenant Ne reste qu’au niveau d’une pensée informe; Mais tant pis, le sonnet vient de naître à l’instant! 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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