Partager Posté(e) 30 avril 2019 Petite caverne noire par-dessous le bureau On y entre à quatre pattes, jambes traînantes, dos rond L’enfant y a installé un petit porte manteau Dans une coupelle s’entasse joliment des bonbons Flottant merveilleusement par-dessus le bitume L’arbre courbé s’ajuste à la grâce des mouvements Des adolescents frêles qui bien souvent s’enrhument Accroupis sur la terre, devisant gaiement Triste bureau aux murs jaunis et néons allumés Cloisons épaisses protégeant des morsures du temps Il ne subsiste alors que la ronde des pensées Les mots sont au travail offrant un paravent Petits bouts de sauvegarde, lieux sacrés et magiques Abris douillets ou rudes, peu importe l’intendance Je cours sans cesse après, marathon fanatique Cette solide cabane que de divin j’encense 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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