Partager Posté(e) 30 avril 2019 Solitude dans le Vent Ce n’est pas du silence dont j’ai peur, il n’est que lumière. Ces murs blêmes révèlent, cloisonnent l’absence où seule tu demeures brûlante. Tu demeures dans l’étirement du temps, l’éclatement du jour, miroir vide d’images. Je cherche ce couloir par lequel tu es venue, je cherche cette place où mon cœur aurait vécu pour que tu fusses réelle... C’est comme un roulement amer dans le jeu des marées. J’ai peur des fonds de mer horribles, quand l’eau s’enroule, au loin, comme un linge souillé. Ah ! la marée basse, la nuit, aggrave la solitude sous la viole des lunes, l’étonnement des pulsars, la honte du lit vide, où s’étalent des résidus d’eau, des mollusques, de bêtes à demi-mortes. La solitude marche la nuit dans le tourment des songes. Quand tu dors près de moi, mes liens se dénouent, des formes étranges m’emportent, m’éloignent encore de tes mains. Alors tu traverses les dunes d’ombres, tu me tires du sommeil trop fluide où je m’enlise, où je disparais trop loin de ta présence. Tu brises la solitude, soulèves l’infini, dévoiles le vrai visage au-delà de l’histoire. S’ouvre le vent chassant les images mortes à l’automne du souvenir... Le vent pourchasse l’horizon sur la machine à découdre le temps. Le vent profile ta présence parmi les méandres du mystère... Le devenir ne peut exister sans toi. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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