Partager Posté(e) 30 avril 2019 Ta cigarette grésille Et fume Dans le cendrier de terre Tes bas résille Couleur de brume Sur le palier gisent à terre Deux bâtons d'encens se consument Délétères Et leurs fumées envahissent la chambre. Allongés sur le lit recouvert D'un patchwork à dentelle Nous baignons dans l'univers D'une musique irréelle Et dans l'amande au vert Profond de tes prunelles Mon regard se perd Et suit leurs étincelles Dans la fumée envahissant la chambre Éclairés par la seule lampe -témoin de la chaîne stéréo Sa rouge luciole rend étrange les posters accrochés Au faux plafond en pente qui la-haut Domine nos corps qui se sont rapprochés Ta tête pesant sur mon épaule Répand ses cheveux sur ma poitrine Je sens sous la caresse de ma main Les frémissements de ton sein Tes lèvres douces et baladeuses frôlent Ma peau brûlante et tu devines L'attente qui me dévores et m'enjôle Tu me recouvres de ton corps Doucement Et c'est alors Que nous nous abandonnons dans la chambre Aux rythmes de l'amour et de la musique Réunis; Fous de nous, pris d'audaces impudiques Nos corps se donnent et se fiancent Nos corps confondus en un seul, dansent et se libèrent Nos corps unis par une racine de chair Se labourent et s'ensemencent. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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