Partager Posté(e) 28 avril 2019 Il me faudrait toujours la lumière en mon sein Pour y voir en de profondes et noires ténèbres Un peu de toi, le jeu un peu fragile de mes mains Frôler ton ombre délicate et funèbre, Il me faudrait, quand les matins s’éternisent Au deuil de mes nuits assoiffées de lumière, Ranimer nos ivresses en l’aube apprise S’abreuvant à l’encre d’aimables chimères. Alors, dans l’air souillé, au fond de mon caveau Où l’ennui crie si fort qu’il en fissure les murs, Où être si las sans même un simple sursaut, Sans baiser tes lèvres aux vagues murmures, Je te verrai revenir, nue, sans le voile Du temps passé, avec ses éclats de rire, Son horrible mensonge qui se dévoile, Tu me donneras le premier de tes soupirs. 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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