Partager Posté(e) 26 avril 2019 Dans l'ombre rôdent des squelettes désarticulés de vieilles statues en maraude retournent sur leur socle c'est la fin de la pause café-digestif-sieste-café le gardien retrouve ses clés et son vieux monocle les vivants arrivent en visite et s'éparpillent dans les allées le gravier crisse sous leurs pas traînants aux odeurs de chrysanthèmes les après-midi au soleil avec leurs fleurs et leurs arrosoirs ils nous font pleurer ici ça ferme à dix-sept heures quarante cinq le gardien rejoint l'autre côté du monde des clés pour nous, c'est l'heure du drink on va pouvoir se reposer. On écoute, à la bouche des rivières le vent qui penche nos cyprès on respire, le nez en l'air nos roses d'éternité toi qui passes, parfois, au cimetière laisse tes larmes au gardien et les fleurs de la misère on n'a vraiment plus besoin de rien . (J.E. Avril 209) 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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