Partager Posté(e) 26 avril 2019 (modifié) La mer étale sa houle Déferlante et dentelée Et pleure sa mélopée Sur les versatiles foules Morts-vivants Ils se balancent Au rythme lent Des algues et… dansent Une ronde mélancolique Inlassablement les transporte Au son des bulles de la clique De l’une à l’autre rive morte Leurs squelettes dénudés S’entrecroisent et cliquettent Quand les grandes marées Quelquefois les rejettent Et tous, marins disparus, Forbans, corsaires, Moussaillons, fiers élus Du Maître de la mer De crevasse en montagne Infiniment lentement traversent Les océans et gagnent l’un ou l’autre continent; Sans cesse Viennent de nouveaux élus Ils leur font une fête Les enveloppent d’oripeaux déchus Les ramènent dans la tempête Les lames en furies deviennent toboggans Pour ces feux follets en sabbat d’eau salée Et lorsque Poséidon calme enfin l’océan Se cachent du soleil aux fonds inaccédés. Modifié 26 avril 2019 par Julien Ertveld 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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