Partager Posté(e) 26 avril 2019 Secouer les draps chaque matin les rêves et les larmes alors que le soleil poursuit son destin sentir l’air qu’on ne voit pas la fièvre tombe fenêtres ouvertes Plume échappée d’un lit défait je te regarde choir rejoindre la rosée du printemps Les seins écrasés au bord du balcon yeux mi-clos protégés d'un nouveau jour se pencher vers le bas et regarder la chute de la nuit les corps en suspension lentement se défaire Les heures d'insomnie se balancent dans un faisceau de lumière sur le ventre doucement se posent cheveux défaits peau usée la mort se nettoie et on ne peut la toucher C’est ainsi que les oiseaux trouvent matière à leurs nids Lumière d'or venue du ciel le monde est à deux pas le fleuve submerge le lit invisible mer devenue silence 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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