Partager Posté(e) 25 avril 2019 (modifié) Cette vaine manie d'éviscérer l'oubli me pousse au naufrage et je fuis sur les rives d'un temps presque parfait où paissent les mirages d'une vie sans houle. Dans une rade envasée de morale, je noie mes folies, j'offre aux vents contraires mes secondes inutiles. Mais gronde et pulse le ressac, l'écho d'un souviens-toi. L'écume livide charrie mes forces anéanties. Sous les étoiles fuyantes, l'ébène de la nuit s'éclaircit. Je me rappelle les trajectoires contraintes des fous, les vagues défaites et le charme déchu des ombres. Ma mémoire conjuguée aux peut-être bâtit des amers. Lassée de ce désert temporel, je prie pour des tempêtes. Modifié 25 avril 2019 par Rosa canina 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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