Partager Posté(e) 24 avril 2019 Et puis la route traîne sa besogne Dans un vaste cri désespéré, Et le temps mêle d’austères visages Dans les ombres défaites, Me rendant aveugle et puis sourd. A ces nuits, inspirées par l’adieu, Qui vont clamant nos désespérances, Je parcours d’obscures contrées Sur les parvis foulés par nos espérances. Accablé puis fourbu de tant de défaites, Je cherche mon sang, qui en la nuit se fige Aux rumeurs anciennes et évanouies, Ce gouffre aimanté à ma conscience. Je sens l’appel indicible du vide Et ce vertige qui traîne en ma poitrine Comme un feu ardent qui me consume. La route traîne sa besogne Et la clarté du jour porte le mensonge, Dans ses traits meurent les soupirs Et ce parfum mystérieux qu’est la vie. Dans le regard effaré des certitudes Où se lamentent les douleurs éphémères, Il n’est qu’un songe qui porte l’aveu, Celui du néant enfanté par la mort. La route traîne sa besogne Et mes pas se font un peu plus solitaires. L’assaut du temps romps peu à peu ma chair Et les miroirs évadés du passé Me font un signe se voilant peu à peu. Oh ! diffuse lumière, où t’endors tu, Quel est ce sommeil si vigoureux Qui emporte aux nuits d’immenses chagrins. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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