Partager Posté(e) 19 avril 2019 Air de cour à Proserpine Toi la mort si dure et si douce Lieuse de contradictions Ta main nous attire et nous pousse Pleins de désirs et d’aversions Vers ce rire qui nous fascine Dès que l’on quitte le berceau Nous faisons partir la machine Qui nous penche dans le tombeau Toi belle invisible araignée En tissant chacun de nos traits Parmi la toile déployée Tu nous peins nos divers portraits Oserai-je trouver l’audace De plonger au fond de tes yeux Un regard qui serait tenace Et de tes durs secrets curieux Toi la pâle et fine embaumeuse Qui fardes le front de nos morts Et dérobes l’âme brumeuse Dans le creux de tes corridors Je voudrais ma tendre amoureuse Connaître vivant tes trésors Pouvoir boire à ta chair poreuse Dans les envers de nos décors Vaincue à mes amours malsaines Ton orgasme fatal serait L’abreuvoir final de mes peines Le flash fixant ton lourd secret Ainsi prise en photographie Ton image me sourirait Et du monde qui me défie De par ma bouche je rirai ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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