Partager Posté(e) 17 avril 2019 J’ai du mal à trouver les mots justes pour dire La crainte que j’ai de trop aimer fièrement Cette touche de douceur et parfois bien pire Cette franche torpeur que de loin je ressens Sensation de couler, organique, minérale État brut qui devrait me permettre le repos Je m’enfonce non sans peur dans la sombre eau pâle Et découvre l’enfant sous les bruits des grelots Giron qui ne plaît guère ou bien qui abandonne Je ne puis écouter plus longtemps cette cloche Bruit de fond qui perturbe cette étrange madone Je pars il n’est plus question d’attendre le coche Je fuis vite et sévère je ne me retourne pas Je construis un plafond et des moments de liesse Mais le ciel sans la terre mène un étrange combat Sans solides fondations les larmes ne se confessent Mains qui massent doucement ou étreignent la tête Pour soulager le corps et l’esprit des tortures Mains qui soignent d’un geste que rien ne censure La tendresse s’apprivoise par la voix des poètes Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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