Partager Posté(e) 17 avril 2019 (modifié) Mais ce qui était douloureux N'était pas cette forte grisaille Entourant le quartier brumeux De ces câbles et de sa ferraille Ce n'était pas le vieux lino Foulé par des petits pieds nus La pluie qui tombe sur les carreaux Près du vieux chien obèse, repu Non plus la rigidité folle Au sein du bel appartement Humanité qui dégringole Folie du luxe sans sentiment Ce n'est ni cette pauvreté Ni cette tristesse des lieux usés Ni cette folie de la distance Qui creuse en moi ce gouffre immense C'est que derrière tous ces quartiers Riches, populaires ou excentrés Vos lèvres font toujours le récit D'un bout de temps qu'on s'approprie Moi je ne vois que des flocons Des bouts de trame que j'ignore Mon corps s'enfuit si moribond Sans aube comment quitter l'aurore ? Modifié 24 avril 2019 par Féludorée Correction d'une faute de grammaire 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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