Partager Posté(e) 17 avril 2019 (modifié) Du temps qu'il reste S'assoir aux bords des falaises Là Tout près des flots Où s'annonçait la joie Mais les pleurs nourrissent l'angoisse Du nouveau-né L'étoile s'approche plus près de toi Tu ne la vois pas Voici venu ton tour de faire du feu Avec les restes humains L'espoir tendu aux enfants Leur a été repris aussitôt Quelle envie pénètre sous l'écorce Des arbres qu'on abat ? La chute projette son ombre sur le temps qu'il reste Les vagues elles aussi Avant de repartir Murmurent leur nom à l'oreille des animaux Que nous allons abattre Fidèles au cœur qui saigne Tombent les dernières feuilles sur la cendre L'explosion a bien eu lieu Il suffit Pour l'entendre De s'approcher du soir A pas de loup Quand le nord s'affole Sous le pas des ours affamés L'alcool brûle au cœur des montagnes qu'on allume : Un outrage aux femmes en guerre Le parcours des nuages Provoque la révolte des nuées Où l'eau perd son nom et ne sait plus couler De quel or payera-t-on son retour à la source ? Près des lacs s'affairent les derniers oiseaux migrateurs Les voilà en partance pour Aldébaran Ils ne reviendront plus ! On a percé les mystères de la matière Ceux du cœur restent entiers La fin Elle-même s'éteint Avec le feu Qu'elle porte et qui la ronge Modifié 17 avril 2019 par Alcibiade Mise en page 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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