Partager Posté(e) 16 avril 2019 les rideaux s'agitent moites, impatients les arbres palpitent dans l'air du temps sur ma colonne vertébrale ta cascade rugit et finit en râle au fond de la nuit c'est ton souffle chaud au parfum sablé du désert qui pique mes yeux et ma peau et puis cette douce rivière qui coule le long du coteau effaçant le médiocre ! ô le grain de ta peau qui tinte et le teinte d'ocre ! La musique de tes poumons d'exil résonne à mon oreille les larmes sèches de tes cils emplissent la seille. Nue dans ce van aux couleurs de blizzard j'attends le sirocco ses parures de brocard ses griffes, et ses caresses sur mon dos. (J.E. Avril 2019) 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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