Partager Posté(e) 14 avril 2019 La journée est pesante sur la terre durcie, Je monte, le dos courbé, parmi les épineux, À cause des tourments sous mon front chagrineux De leurs tiges griffues à peine me soucie. Pas à pas, lentement, dans les feuilles roussies, J’arrive au belvédère, sous les nuages en feu. Dans le soir approchant, assoupie, bras en creux, Des rêves enveloppent mes tempes adoucies. Une forme trapue à l’horizon lointain Dessine vaguement son contour incertain, D’un galion perdu est-ce la silhouette ? Dans ses flans rebondis il renferme un trésor : Le cœur de mon aimé bien plus cher que de l’or, Que j’appelle ici bas en prière muette… 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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