Partager Posté(e) 14 avril 2019 Déjà, enfant, ma mère cachait les pétales rouges De mes lèvres dans son désir d'argent gris. Mais je m'échappais sous un uniforme rouge Pour être ce que je suis. Océan bleu, vert, gris. La vie m'offrit un homme, il m'offrit une passion, La mort noire le rendit trop vite à la poussière Et mon amour perdu me rendit la passion, J'y insulfais la vie en soufflant la poussière. Et le corail des Caraïbes... Venant presque des rêves, fendant l'étoffe noire De la mer et la nuit, des flammes rousses et rouges, Brûlant sur un navire, sous un pavillon noir, M'invitèrent à brûler mes cendres en braises rouges. J'ai ressenti la peine des navires qui sombrent, Me suis fait des ennemis, ai noyé dans leur sang Mes trésors d'argent et mes pensées trop sombres, J'ai oublié l'amour, j'ai cru pouvoir faire sans. Par Port Royal, Nassau, Libertalia... Brûlante, Anne l'irlandaise et ses cheveux de flammes Me tomba dans les bras, et moi dans la folie De nos corps foudroyés, consummé par les flammes. Le noir sur les affiches, dénonçant nos folies. A la recherche d'infini... Sous l'oeil de la lune, le vermillon du vin, Avalait tous les hommes, et moi-même un peu grise, Voulu écrire un mythe quand la justice vint. Anne et moi nous glissions, seules dans les ombres grises. Je devins la tempête, elle était l'incendie, Car, filles du chaos, nous défendions nos vies. Le masque de la peur rouge que j'abandonnais Devint le bouclier de la maternité. Mes chaînes me chantaient : "la liberté, c'est toi" Le feu qui me hantait, enfin me dévora. Perdue dans un cachot, la fièvre me laissa blanche Pour épouser la mort, devenir cendres grises. J'ai abordé l'amour et sur les pages blanches Du livres des légendes, écrit à l'encre grise Mon amour en cendres, mon amour en sang, Le gris d'une aube nouvelle, nouvel amour naissant. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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