Partager Posté(e) 5 avril 2019 Que le crépuscule ce soir me semble solitaire, Il emporte silencieux, en lui, tous mes jours fanés Et son long soupir se drapant d’ombres austères Se répand à chaque battement d’un cœur usé. Je suis un peu lui chaque fois que le jour s’éteint, Et lorsqu’il bascule lentement, au gouffre de la nuit, Il n’y a plus d’ombre, de lumière, sur mon chemin, Ni le doux chant du merle où bat si fort la vie. Souvent, prolongeant son effort par un ciel clair Et que la nuit attend dans son écrin secret, Je repense à cette route bordée de nos hiers, A tous ces printemps se voilant d’immenses regrets. Demain il reviendra, lorsque tout s’apaise, Étreindre de nouveau un songe retenu, Ce feu qui n’est plus que cendre sous la braise, Des jours anciens, en nos âmes, contenus. 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Il n’y a aucun commentaire à afficher.