Partager Posté(e) 4 avril 2019 Ne regardez plus le fleuve Cela fait déjà bien longtemps Que le reflet s’est évanoui Avec la senteur de la terre Qui cruellement trésaille C’est à force de persévérance De naître et de disparaître Que le prisme du désir Assomme le chemin de l’aurore Pourquoi offrir l’ouvrage en sacrifice Sans se retourner Comme si demain n’existerait pas Ni demain Ni nulle part ailleurs Le fatalisme n’est pas de mise Et les fleurs nous sont comptées Pour hériter d’un éternel firmament. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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