Partager Posté(e) 3 avril 2019 Qu'il fait doux,Quand tout s'endort autour de nous, Les nuits d'été, nus sur le lit, Parler de tout, de rien, de nos envies ! Quel plaisir de laisser nos corps Et nos esprits Chevaucher encore À petits cris. J'aime les mots d'amour Simples qui font danser Jusqu'au petit jour Nos trop courtes nuits enchantées. Et si tu disparaissais, toi, Rassasiée de moi ? Orage de l'amour, visage fermé, Tes yeux soudain à mon regard dissimulés ? L'amour, immense, Qui fait ahaner les amoureux fourbus, Des lacrymos plein la vue, Enivrés, folle transe ? L'amour, terrible, Qui fait pleurer La mort, ultime cible De tous les hyménées ! Je me souviens Ô combien j'avais froid Les longs hivers sans toi, La nuit quand tout s'éteint. Avant de te connaître Tu me manquais déjà Dans mon désert où l'être Du néant, lui, ne m'oubliait pas ! Épicure gelé, Cyrano transi, La goutte au nez Du Divin Marquis, Glorieux ancêtres, Comme vous souffriez Vous aussi, sans dieu ni maître, Et seuls, sans personne à aimer ! Mais tu vins Et vint Noël, Noël de l'amour et du vin Chaud, des épices et du miel. Nous nous connûmes bibliquement. Dans une autre Genèse, un Nouveau Testament, Nous nous pelotonnâmes, Le cœur, le cul et l'âme. Depuis ce jour, Par l'échange de nos philtres d'amour, Nous savourons chaque instant Tout en appréhendant Le crépuscule des amants. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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