Administrateur Partager Posté(e) 3 août 2018 Peler les sentiments sur la rosée des mémoires oubliées, Comme pour oublier ces absences qui ne se disent pas, Comme pour effacer ce sang sous nos semelles de vagabonds, Comme pour assécher ces nausées dans les failles du jour. Mais tu l'avais déjà écrit, Ces Pierrot la Lune en guenilles, Ces enfants des aubes solitaires, Ces orphelins au fond des rifts. Comme pour inscrire son ombre dans des lenteurs de brume, Se délester des chimères faméliques dans les arrière-cours, Caresser d'un doigt l'ossature efflanquée du quotidien, Chevaucher les sourires compassés des vieillards édentés. Toutes ces réalités qui se délient, Ces miroirs amnésiques sans tain, Ces mots déchirés dans les bouches, Tu l'avais déjà écrit. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Il n’y a aucun commentaire à afficher.