Partager Posté(e) 30 mars 2019 Le train s’ébranle, sifflement continu, Doucement défile le paysage Saignés d’ocre, d'argile, de poussière, lotus, roseaux, bambous se teintent de roux Les branches s’invitent aux wagons, les palmes claquent sur l’acier, les liserons dévorent les maisons, toits de tôles rouillés, écrins de temples dorés Un écureuil court sur les fils emmêlés Fleurs des rizières, marionnettes blanches sur l’eau, les oiseaux dansent sur le dos des buffles et ce sont ballets de moineaux, de pigeons aux points d’eau, envols de cigognes, glycines de pièces d’or sur bras dépouillés, lentilles d’eau vertes grouillant de vies cachées Mon regard trouble le sourire bridé d’un ange aux yeux noirs tandis que les oiseaux de paradis le disputent aux corbeaux dans l’union de l’animal et du végétal 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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