Partager Posté(e) 27 mars 2019 L'absence ne s'efface jamais elle s'endort sur le sol au fond de soi comme une douleur habituelle Elle devient amie patrie on lui parle, parfois le cœur serré sur les quais où il fait froid quand le bateau est parti L'absence est ingérée digérée et finalement, devient présence comme la mort qui vit encore. L'absence fait mal et puis fait bien au bout de tant de temps la chaleur d'une main on se balade alors avec elle sur les rails où tout rouille quand il fait triste en solitude elle reste là on pourrait dire qu'on se sent bien quand un soir d'éclat on rencontre quelqu'un On pourrait dire à l'absence tire-toi maintenant on est trois mais on n'ose pas alors on fait silence avec l'absence qui refuse de parler en présence de son avocat l'absence ne fait plus mal elle est partie intégrante de soi. Quand on croit l' avoir oubliée, l'absence est là qui se balance sur la plus haute branche des cyprès et elle serre encore ta main, serre encore ton cœur ça n'en finira donc jamais ? Et puis l'absence de l'absence. c'est un manque Trou béant. Soudain c'est le chaos et pourtant, des millions d'étoiles s'allument dans le cosmos Présences … ensemble, nous allons bras-dessus, bras-dessous tu es ma présence éternelle et je t'aime. Il y a tant de mots et pourtant il m'en manque toujours un je ne veux pas conclure avec le mot fin Pour te dire je t'aime j' invente … en dessous du sens, sens-dessus dessous en tous les sens dans ces avenues tristes à sens unique j'écris à double sens. Tu aimes .. ? (J.E mars 2019) 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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