Partager Posté(e) 25 mars 2019 (modifié) Pétris par l’absence, ces lendemains hasardeux, Toutes ces nuits à reconstruire inlassablement Quand le cœur bat trop fort, mais à contre-courant, Tant de paroles, de visages si douloureux. Ravivés en de vagues pensées, vos sourires, Ce geste banal que vous faisiez de la main, Ces quelques regards complices perdus en chemin, Ce trop vieux paysage avec ses soupirs. J’ai tant de fois jeté mes genoux à terre, Les yeux brouillés d’une fontaine de je t’aime, Posé mes lèvres sur des fronts de bohème, Cherché dans les plis du temps l’aube prisonnière, Tout ceux à qui d’un geste j’ai dit au revoir Mais qui ne se sont hélas jamais retournés. Aux horloges de ces heures, ces fleurs fanées, J’ai dû alors mourir souvent de désespoir Et sur la douce apesanteur de vos cheveux, Votre main en allée aux caprices des vents Où va sur vos tempes roses comme un battement, Bâtir l’inaccessible d’un songe courageux, Puis partir dans tes bras sombres, Ô fille brune, M’enivrer d’un poison, de tes lèvres pales, Te serrer très fort sous ton funèbre châle Et ne plus verser de larmes d’infortune. 21/03/2019 Modifié 25 mars 2019 par Thierry Demercastel 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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